J'ai envoyé hier (par recommandé avec accusé de reception... soit 15min de poireautage à la Poste) mon préavis de départ pour mon appart.
Tout ça pour aller pas très loin surement mais j'ai pas envie de faire la route tous les jours. Je vous en dirais plus bientôt.
Hier soir j'ai regardé 'The Polar express', un film d'animation. Quand il était sorti je croyais me souvenir que les critiques étaient plutôt bonnes, c'est pour ça que je l'ai pris... mais j'ai trouvé ça très naze. Peut-être qu'avec dix ans de moins ce serait mieux passé.. Si vous savez pas quoi faire il vaut mieux regarder Six Feet Under même si une fois que vous avez regardé les 13 épisodes de la saison II, il faut trouver la saison III pour savoir ce qui arrive à Nate au final! Une série quoi.
A+ pour+
31 octobre 2006
27 octobre 2006
Le Rhum
Suivez la Route du Rhum sur le site officiel. Toutes les infos, tous les bateaux, tous les skippers, les positions... et tout et tout.
Et puis bonne chance à Antoine sur Sopra.
A+ pour+
Pas de violence c'est les vacances...
Pour une semaine...
Ce week end je voulias aller faire un tour a St Malo pour le départ du Rhum, mais finalement je crois pas que ce soit une très bonne idée: ça va être blindé, je vais rien voir...
Du coup je vais peut etre aller a la Trinité. C'est les entraienements d'hiver et le salon des milles sabords. Ca va être blindé aussi mais c'est moins loin!
MArdi soir mes parents arrivent pour 5 jours, cool! mais d'ici la il faut que je fasse les 10000 compte rendu de TP, le projet BE, le projet création d'entreprise et commencer à reviser pour les partiels... pas gagné!
Sinon hier après midi, j'ai passé 5 h à m'abrutir devant 5 épisodes de saison 2 de 'Six Feet Under'. Je suis rendue à l'épisode 9 et il y en a 13...
Et puis je suis allée au 'Skipper', bar vers le port de plaisance. C'était un tournoi de billard organisé par l'asso de l'IUP. Par équipe de 2, j'étais avec le sosie de Laurent C. Et comme ça fait environ 10ans (?) que j'ai pas joué, c'était pas très brillant. On a gagné le premier tour et perdu tout le reste (et j'y ssui pour quelque chose!)...
A+pour+
Ce week end je voulias aller faire un tour a St Malo pour le départ du Rhum, mais finalement je crois pas que ce soit une très bonne idée: ça va être blindé, je vais rien voir...
Du coup je vais peut etre aller a la Trinité. C'est les entraienements d'hiver et le salon des milles sabords. Ca va être blindé aussi mais c'est moins loin!
MArdi soir mes parents arrivent pour 5 jours, cool! mais d'ici la il faut que je fasse les 10000 compte rendu de TP, le projet BE, le projet création d'entreprise et commencer à reviser pour les partiels... pas gagné!
Sinon hier après midi, j'ai passé 5 h à m'abrutir devant 5 épisodes de saison 2 de 'Six Feet Under'. Je suis rendue à l'épisode 9 et il y en a 13...
Et puis je suis allée au 'Skipper', bar vers le port de plaisance. C'était un tournoi de billard organisé par l'asso de l'IUP. Par équipe de 2, j'étais avec le sosie de Laurent C. Et comme ça fait environ 10ans (?) que j'ai pas joué, c'était pas très brillant. On a gagné le premier tour et perdu tout le reste (et j'y ssui pour quelque chose!)...
A+pour+
questionnaire
1) attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne:
ya rien d'écrit, c'est un shéma! (architecture navale connaissance et pratique- Paulet/Presles
2)sans vérifier, quelle heure est-il?
14h
3)vérifiez!
13h50
4) que portez-vous?
Un pantalon en velour et le polo de l'equipage de Sjambok
5)avant de répondre à ce questionnaire que regardiez-vous?
mes mails et radio blog club
6)quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur?
Les ogres, et rien d'autre je suis dans une des salles insonorisée de la BU
7)quand êtes-vous sortie la dernière fois?qu'avez-vous fait?
A l'instant pour venir ici!
8)avez-vous révé cette nuit?
m'en rapelle pas!
9)quand avez-vous ri la dernière fois?
Ce matin , en TP de procédé
10)qu'y-at'il sur les murs de la pièce où vous êtes?
rien ils sont tout blanc
11)si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?
ben ... un bateau!
12)quel est le dernier film que vous ayez vu?
Big Fish, j'adore
13)avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?
Euuuh ... non, je ne crois pas.
14)que pensez-vous de ce questionnaire?
Qu'il est un peu beaucoup trop long ... ;)
15)dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore?
je suis nulle au billard! y en a qui s'en sont rendu compte non???
16)quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille?17) et un garçon?
j'en suis pas la...
18)avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger?
Oui !
19)que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis?
A bon ca existe???
20)si vous pouviez suppirmer quelque chose dans le monde en dehors de la politique et de la culpabilité, que changeriez-vous?
les inégalités et l'argent.
21)aimez-vous danser?
pas spécialement
22)Georges Bush?
no comment
23)quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
g pas la télé, mais en ce moment je regarde, la saison 2 de 'Six Feet Under' en DVD. Sinon en cours d'anglais les trucs de la BBC a 2balles qu'il faut résumer.
QQCh en direct? m'en souviens pas!
24)quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?
Qui veut!
ya rien d'écrit, c'est un shéma! (architecture navale connaissance et pratique- Paulet/Presles
2)sans vérifier, quelle heure est-il?
14h
3)vérifiez!
13h50
4) que portez-vous?
Un pantalon en velour et le polo de l'equipage de Sjambok
5)avant de répondre à ce questionnaire que regardiez-vous?
mes mails et radio blog club
6)quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur?
Les ogres, et rien d'autre je suis dans une des salles insonorisée de la BU
7)quand êtes-vous sortie la dernière fois?qu'avez-vous fait?
A l'instant pour venir ici!
8)avez-vous révé cette nuit?
m'en rapelle pas!
9)quand avez-vous ri la dernière fois?
Ce matin , en TP de procédé
10)qu'y-at'il sur les murs de la pièce où vous êtes?
rien ils sont tout blanc
11)si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?
ben ... un bateau!
12)quel est le dernier film que vous ayez vu?
Big Fish, j'adore
13)avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?
Euuuh ... non, je ne crois pas.
14)que pensez-vous de ce questionnaire?
Qu'il est un peu beaucoup trop long ... ;)
15)dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore?
je suis nulle au billard! y en a qui s'en sont rendu compte non???
16)quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille?17) et un garçon?
j'en suis pas la...
18)avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger?
Oui !
19)que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis?
A bon ca existe???
20)si vous pouviez suppirmer quelque chose dans le monde en dehors de la politique et de la culpabilité, que changeriez-vous?
les inégalités et l'argent.
21)aimez-vous danser?
pas spécialement
22)Georges Bush?
no comment
23)quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
g pas la télé, mais en ce moment je regarde, la saison 2 de 'Six Feet Under' en DVD. Sinon en cours d'anglais les trucs de la BBC a 2balles qu'il faut résumer.
QQCh en direct? m'en souviens pas!
24)quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?
Qui veut!
19 octobre 2006
Projet professionel
En cours de 'TRE (technique de recherche d'emploi)' ils nous ont demandé de décrire notre projet professionel, voila ce que je leur ai dit:
D’ou vient ce projet ?
Pour comprendre mon projet professionnel il faut remonter une dizaine d’années en arrière. En 1997, mon frère commence à faire de la voile (un peu au hasard), est très rapidement enjoué par le sport et débute les régates qui se déroulent le week-end. Trois régates plus tard, rester sur le bord des petits plans d’eau Bourguignons m’ennuie et je monte à mon tour sur un optimist.
Très rapidement notre niveau progresse, tous les week-ends se passent sur les régates régionales et les vacances sur les régates nationales entre pendant 6ans entre1998 et 2004.
Entre 15 et 20 ans il faut également commencer à choisir des options au collège puis au lycée et enfin choisir ses études supérieures. Sans être trop clair au début il me semblait évident que travailler dans le domaine du nautisme serait intéressant pour moi. C’est pourquoi j’ai commencé par un bac scientifique avec une option en sciences de l’ingénieur. L’architecture navale aurait été mon premier souhait mais il faut, en France, commencer par six ans d’architecture classique… pour finalement très peu d’élus. Pour l’hydrodynamique, il faut entrer dans des écoles d’ingénieurs coûteuses, il n’en est pas question.
A la suite du bac, je suis retenue dans six BTS et DUT en génie des matériaux ou construction navale principalement. Un bac +2 me semble une bonne option dans un premier temps. Un premier diplôme technique sera ‘utilisable’ directement sur la marché du travail si je veux arrêter mais continuer sera également une option envisageable. Je choisi finalement un DUT Génie des Matériaux à Chalon sur Saône pour pouvoir continuer de naviguer dans la catégorie Europe jusqu’à mon dernier Championnat de France espoirs en 2004.
Il faut noter que j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont toujours aidée et jamais retenue même si il n’a pas toujours été facile de les convaincre de mes choix.
Premières réalisations :
J’effectue mon premier stage en entreprise chez Karver, un tout jeune bureau d’étude qui conçoit de l’accastillage hyper léger pour voiliers de course au large. Ayant obtenu ce DUT sans difficultés, il me semble judicieux de continuer encore au moins un an, en IUP ou licence professionnelle. Encore une fois je suis retenue dans plusieurs IUP et licences en matériaux à Poitiers, Evry Val d’Essonne… et Lorient. Le choix se fait cette fois principalement pour des raisons géographiques. Venir à Lorient, signifie en plus d’études intéressantes qui compléterons mes connaissances en matériaux, une possibilité de pouvoir naviguer sur d’autres supports. J’intègre donc l’IUP en génie mécanique et commence à naviguer en habitable.
J’ai souhaité rester dans une formation classique générale au cas ou le domaine du nautisme n’aurait pas été accessible assez facilement puisqu’à l’époque je ne connaissais personne dans le domaine et n’avait aucune sécurité. Il aurait donc été facile avec cette formation de travailler dans n’importe quel secteur d’activité.
Je choisis de rester à Lorient pour mon stage de licence, en rentrant chez Lorima. Ceci me permet de découvrir la fabrication de mâts, et le carbone dans plus de détails et surtout de commencer à multiplier mes contacts et remplir mon carnet d’adresse.
Parler anglais ? Indispensable !
Ceci me permet notamment de travailler l’été suivant chez Formula Yachts Spars, un concurrent outre Manche.
Il était pour moi indispensable de partir travailler l’été 2005 en Angleterre, je voulais partir faire mon stage suivant en Nouvelle Zélande mais avant cela je voulais m’assurer en restant ‘près’ que je pouvais débrouiller seule à l ‘étranger sans soucis. Ces trois mois ce sont déroulés à merveille, les dirigeants de l’entreprise me proposent de revenir pour d’autres stages. Parallèlement, je commence à pouvoir naviguer sur des régates de grande ampleur avec des équipages compétitifs. D’autre part après quelques mails échangés parvient à rencontrer le ‘managing director’ de la voilerie Doyle Fraser Sailmaker à Somersby (Australie) sur la régate de Cowes Week. Ayant eu quelques soucis pour faire comprendre aux Néo Zélandais qu’il me fallait un sujet de stage précis, j’avais multiplié les envois de mail sur l’Australie et l’Afrique du Sud. Finalement après 2 mois à l’IUP de Lorient, je décolle de Roissy le 23 octobre 2005 pour atterrir quelques 24heures plus tard à Sydney, de l’autre coté de la planète. Passer 3 mois dans ce ‘paradis pour voileux’ me permet de développer de nouvelles connaissances sur le dessin, la conception et la fabrication de voiles. Mais aussi de naviguer sur des bateaux allant du skiff de 18’ jusqu’au Cookson 50’, tout carbone et encore une fois de remplir quelques pages de mon carnet d’adresses. Doyle veut s’agrandir dans toute l’Australie dans les 5 ans à venir, et cherchera donc de nouveaux dessinateurs de voiles, ils m’ont pris en stage pour commencer une formation… un poste pourrait m’être proposé dès 2007.
Multiplier les compétences.
Retour dans le froid Breton le 3 février 2006 mais reprise immédiate d’un nouveau projet : préparer un Mini Transat (bateau de 6,50m) afin de courir la ‘Mini Transat’ en 2009, course en solitaire partant de La Rochelle pour rejoindre à quelques 4500 miles nautiques , le Brésil. Je me suis donc associée à un ancien étudiant de l’IUP (travaillant maintenant sur le trimaran de 60’ Sopra Group). Il possède le bateau, je l’aide à le réparer (à coté des cours), on régate ensemble (mais pour la petite histoire, le chantier prend du retard, et n’est toujours pas terminé). Première colonne : les cours à l’IUP, deuxième colonne : le Mini, et dans la troisième, recherche d’un job pour l’été qui suit. Très nombreuses pistes qui toutes au moment de signer, tombent ‘à l’eau’… Trimaran de 60’ en Suède, fabricant de mâts en Suède, fabricant de voiles en Finlande, fabricant de mâts en Hollande, America’s Cup en Espagne, et fabricant d’accastillage en Angleterre, le veille de monter sur le ferry. Mais il ne faut jamais désespérer, je rappelle l’entreprise pour laquelle j’avais travaillé l’été précédent, leur explique mon problème, et me refont une place dans leur bureau d’étude au mois de juillet et août. J’en profite pour continuer de naviguer notamment durant Cowes Week, sur un bateau allemand de plus de 15mètres ou nous terminons 10ème dans la plus grosse classe IRC (bateaux courants en temps compensés). Formula Spars me laisse entrevoir des perspectives d’embauche pour la suite.
Le futur proche ?
En ce qui concerne le stage de Master 2, j’aimerais travailler sur un projet IMOCA (construction d’un voilier de 60 pieds- 18m, pour le prochain Vendée Globe) ou un architecte. La première vraie occasion s’est présentée cet été lorsque j’ai rencontré le directeur technique de Offshore Challenges (société d’Ellen Mac Arthur et Mark Turner) qui va construire deux bateaux IMOCA. Le projet avançant plus vite que prévu, ils cherchent quelqu'un de disponible dès octobre… Mais je ne perd pas espoir, d’autres bateaux se construisent. Et puis les architectes sont nombreux.
Ensuite ?
Tout dépend de ce qui se passe après cette date. Mais pourquoi pas consacrer plus de temps à naviguer et préparer la Mini Transat de 2009. Travailler en free lance (à coté pour financer mon projet) comme consultant-commercial. A moins bien sur de trouver un sponsor qui puisse m’embaucher à temps plein pour naviguer, mais j’ai commencé à entrevoir les difficultés d’une telle entreprise !
Septembre 2009 : Prendre le départ de la Mini Transat quoi qu’il en coûte. Mon but n’est pas de gagner mais de ma prouver que je peux le faire, même si j’en suis déjà intimement convaincue. Je veux, je peux !
Dans 5ans, 2011?
Le flou prend de l’ampleur. Naviguer en 40 pieds, en 60 pieds ? Travailler dans un team IMOCA pour 2012? Si il y a 5ans, quelqu’un m’avait dit que je pourrais travailler dans un racing team, je ne l’aurais pas cru ! Pour moi ces bateaux étaient inaccessibles… juste les posters sur les murs de ma chambre pour rêver la nuit.
Plus tard encore ?
Un autre souhait serait de travailler dans le ‘shore team’ (équipe à terre) lors d’une Volvo Ocean Race (course (tous les 4ans)en équipage autours du monde avec escales sur des bateaux de 70’). Il pourrait s’agir de travailler dans un premier temps à la conception du bateau puis suivre la course de ports en ports et assurer l’assistance. Pourquoi pas lors du prochain stage puisque la prochaine course à lieu également en 2008.
Une fois l’âge de travailler 75h par semaines pour que le bateau soit mis à l’eau en temps et en heures révolu, je pense retourner travailler dans l’industrie du nautisme. Mâts, voiles, chantier naval, accastillage… j’aurais dans tous les cas acquérir une expérience qui me permettra d’être ‘dans le coup’ !
En bref :
Mon projet professionnel s’est dessiné très tôt. J’ai toujours pensé qu’il était plus facile de faire ce qu’on aime. A l’époque c’était (et c’est toujours !)la voile
Dans ce milieu, il est plus facile de faire ce que l’on veut si l’on a un carnet d’adresse bien rempli. Tout le monde se connaît, la voile mondiale n’est q’un petit monde, ce que l’on fait de bien sera répercuté chez le voisin, à l’inverse la moindre erreur se paie cash. Je pense que tout est question d’opportunité et qu’il faut pouvoir les saisir au moment ou elles se présentent !
Projets extra-professionnels :
Depuis que j’ai 12 ans je me suis promise de réaliser 3 projets :
- Voile : je voulais naviguer sur un trimaran de 60’ en solo
- Alpinisme : ascension du Mont Blanc
- Désert : Paris-Dakar en tant que copilote sur un camion.
Version un peu mûrie :
- Une Mini Transat, le trimaran de 60’ n’étant réservé qu’à une élite et demandant des budgets considérables pour ne naviguer que 3 mois par an.
- Le Mont Blanc dès qu’un mois de juin se libère.
- Désert : plus de Paris Dakar puisque cela ne correspond finalement pas à ma notion de respect de l’environnement et de la personne. Pas de remplacement pour l’instant.
Et pour terminer mes trois citations préférées :
« Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité » Antoine de St Exupéry.
« Une âme aventurière ne peut se réjouir enracinée dans son quotidien » Inconnu
« La chance ne sourit pas à ceux qui lui font le gueule » La Rue Kétanou
D’ou vient ce projet ?
Pour comprendre mon projet professionnel il faut remonter une dizaine d’années en arrière. En 1997, mon frère commence à faire de la voile (un peu au hasard), est très rapidement enjoué par le sport et débute les régates qui se déroulent le week-end. Trois régates plus tard, rester sur le bord des petits plans d’eau Bourguignons m’ennuie et je monte à mon tour sur un optimist.
Très rapidement notre niveau progresse, tous les week-ends se passent sur les régates régionales et les vacances sur les régates nationales entre pendant 6ans entre1998 et 2004.
Entre 15 et 20 ans il faut également commencer à choisir des options au collège puis au lycée et enfin choisir ses études supérieures. Sans être trop clair au début il me semblait évident que travailler dans le domaine du nautisme serait intéressant pour moi. C’est pourquoi j’ai commencé par un bac scientifique avec une option en sciences de l’ingénieur. L’architecture navale aurait été mon premier souhait mais il faut, en France, commencer par six ans d’architecture classique… pour finalement très peu d’élus. Pour l’hydrodynamique, il faut entrer dans des écoles d’ingénieurs coûteuses, il n’en est pas question.
A la suite du bac, je suis retenue dans six BTS et DUT en génie des matériaux ou construction navale principalement. Un bac +2 me semble une bonne option dans un premier temps. Un premier diplôme technique sera ‘utilisable’ directement sur la marché du travail si je veux arrêter mais continuer sera également une option envisageable. Je choisi finalement un DUT Génie des Matériaux à Chalon sur Saône pour pouvoir continuer de naviguer dans la catégorie Europe jusqu’à mon dernier Championnat de France espoirs en 2004.
Il faut noter que j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont toujours aidée et jamais retenue même si il n’a pas toujours été facile de les convaincre de mes choix.
Premières réalisations :
J’effectue mon premier stage en entreprise chez Karver, un tout jeune bureau d’étude qui conçoit de l’accastillage hyper léger pour voiliers de course au large. Ayant obtenu ce DUT sans difficultés, il me semble judicieux de continuer encore au moins un an, en IUP ou licence professionnelle. Encore une fois je suis retenue dans plusieurs IUP et licences en matériaux à Poitiers, Evry Val d’Essonne… et Lorient. Le choix se fait cette fois principalement pour des raisons géographiques. Venir à Lorient, signifie en plus d’études intéressantes qui compléterons mes connaissances en matériaux, une possibilité de pouvoir naviguer sur d’autres supports. J’intègre donc l’IUP en génie mécanique et commence à naviguer en habitable.
J’ai souhaité rester dans une formation classique générale au cas ou le domaine du nautisme n’aurait pas été accessible assez facilement puisqu’à l’époque je ne connaissais personne dans le domaine et n’avait aucune sécurité. Il aurait donc été facile avec cette formation de travailler dans n’importe quel secteur d’activité.
Je choisis de rester à Lorient pour mon stage de licence, en rentrant chez Lorima. Ceci me permet de découvrir la fabrication de mâts, et le carbone dans plus de détails et surtout de commencer à multiplier mes contacts et remplir mon carnet d’adresse.
Parler anglais ? Indispensable !
Ceci me permet notamment de travailler l’été suivant chez Formula Yachts Spars, un concurrent outre Manche.
Il était pour moi indispensable de partir travailler l’été 2005 en Angleterre, je voulais partir faire mon stage suivant en Nouvelle Zélande mais avant cela je voulais m’assurer en restant ‘près’ que je pouvais débrouiller seule à l ‘étranger sans soucis. Ces trois mois ce sont déroulés à merveille, les dirigeants de l’entreprise me proposent de revenir pour d’autres stages. Parallèlement, je commence à pouvoir naviguer sur des régates de grande ampleur avec des équipages compétitifs. D’autre part après quelques mails échangés parvient à rencontrer le ‘managing director’ de la voilerie Doyle Fraser Sailmaker à Somersby (Australie) sur la régate de Cowes Week. Ayant eu quelques soucis pour faire comprendre aux Néo Zélandais qu’il me fallait un sujet de stage précis, j’avais multiplié les envois de mail sur l’Australie et l’Afrique du Sud. Finalement après 2 mois à l’IUP de Lorient, je décolle de Roissy le 23 octobre 2005 pour atterrir quelques 24heures plus tard à Sydney, de l’autre coté de la planète. Passer 3 mois dans ce ‘paradis pour voileux’ me permet de développer de nouvelles connaissances sur le dessin, la conception et la fabrication de voiles. Mais aussi de naviguer sur des bateaux allant du skiff de 18’ jusqu’au Cookson 50’, tout carbone et encore une fois de remplir quelques pages de mon carnet d’adresses. Doyle veut s’agrandir dans toute l’Australie dans les 5 ans à venir, et cherchera donc de nouveaux dessinateurs de voiles, ils m’ont pris en stage pour commencer une formation… un poste pourrait m’être proposé dès 2007.
Multiplier les compétences.
Retour dans le froid Breton le 3 février 2006 mais reprise immédiate d’un nouveau projet : préparer un Mini Transat (bateau de 6,50m) afin de courir la ‘Mini Transat’ en 2009, course en solitaire partant de La Rochelle pour rejoindre à quelques 4500 miles nautiques , le Brésil. Je me suis donc associée à un ancien étudiant de l’IUP (travaillant maintenant sur le trimaran de 60’ Sopra Group). Il possède le bateau, je l’aide à le réparer (à coté des cours), on régate ensemble (mais pour la petite histoire, le chantier prend du retard, et n’est toujours pas terminé). Première colonne : les cours à l’IUP, deuxième colonne : le Mini, et dans la troisième, recherche d’un job pour l’été qui suit. Très nombreuses pistes qui toutes au moment de signer, tombent ‘à l’eau’… Trimaran de 60’ en Suède, fabricant de mâts en Suède, fabricant de voiles en Finlande, fabricant de mâts en Hollande, America’s Cup en Espagne, et fabricant d’accastillage en Angleterre, le veille de monter sur le ferry. Mais il ne faut jamais désespérer, je rappelle l’entreprise pour laquelle j’avais travaillé l’été précédent, leur explique mon problème, et me refont une place dans leur bureau d’étude au mois de juillet et août. J’en profite pour continuer de naviguer notamment durant Cowes Week, sur un bateau allemand de plus de 15mètres ou nous terminons 10ème dans la plus grosse classe IRC (bateaux courants en temps compensés). Formula Spars me laisse entrevoir des perspectives d’embauche pour la suite.
Le futur proche ?
En ce qui concerne le stage de Master 2, j’aimerais travailler sur un projet IMOCA (construction d’un voilier de 60 pieds- 18m, pour le prochain Vendée Globe) ou un architecte. La première vraie occasion s’est présentée cet été lorsque j’ai rencontré le directeur technique de Offshore Challenges (société d’Ellen Mac Arthur et Mark Turner) qui va construire deux bateaux IMOCA. Le projet avançant plus vite que prévu, ils cherchent quelqu'un de disponible dès octobre… Mais je ne perd pas espoir, d’autres bateaux se construisent. Et puis les architectes sont nombreux.
Ensuite ?
Tout dépend de ce qui se passe après cette date. Mais pourquoi pas consacrer plus de temps à naviguer et préparer la Mini Transat de 2009. Travailler en free lance (à coté pour financer mon projet) comme consultant-commercial. A moins bien sur de trouver un sponsor qui puisse m’embaucher à temps plein pour naviguer, mais j’ai commencé à entrevoir les difficultés d’une telle entreprise !
Septembre 2009 : Prendre le départ de la Mini Transat quoi qu’il en coûte. Mon but n’est pas de gagner mais de ma prouver que je peux le faire, même si j’en suis déjà intimement convaincue. Je veux, je peux !
Dans 5ans, 2011?
Le flou prend de l’ampleur. Naviguer en 40 pieds, en 60 pieds ? Travailler dans un team IMOCA pour 2012? Si il y a 5ans, quelqu’un m’avait dit que je pourrais travailler dans un racing team, je ne l’aurais pas cru ! Pour moi ces bateaux étaient inaccessibles… juste les posters sur les murs de ma chambre pour rêver la nuit.
Plus tard encore ?
Un autre souhait serait de travailler dans le ‘shore team’ (équipe à terre) lors d’une Volvo Ocean Race (course (tous les 4ans)en équipage autours du monde avec escales sur des bateaux de 70’). Il pourrait s’agir de travailler dans un premier temps à la conception du bateau puis suivre la course de ports en ports et assurer l’assistance. Pourquoi pas lors du prochain stage puisque la prochaine course à lieu également en 2008.
Une fois l’âge de travailler 75h par semaines pour que le bateau soit mis à l’eau en temps et en heures révolu, je pense retourner travailler dans l’industrie du nautisme. Mâts, voiles, chantier naval, accastillage… j’aurais dans tous les cas acquérir une expérience qui me permettra d’être ‘dans le coup’ !
En bref :
Mon projet professionnel s’est dessiné très tôt. J’ai toujours pensé qu’il était plus facile de faire ce qu’on aime. A l’époque c’était (et c’est toujours !)la voile
Dans ce milieu, il est plus facile de faire ce que l’on veut si l’on a un carnet d’adresse bien rempli. Tout le monde se connaît, la voile mondiale n’est q’un petit monde, ce que l’on fait de bien sera répercuté chez le voisin, à l’inverse la moindre erreur se paie cash. Je pense que tout est question d’opportunité et qu’il faut pouvoir les saisir au moment ou elles se présentent !
Projets extra-professionnels :
Depuis que j’ai 12 ans je me suis promise de réaliser 3 projets :
- Voile : je voulais naviguer sur un trimaran de 60’ en solo
- Alpinisme : ascension du Mont Blanc
- Désert : Paris-Dakar en tant que copilote sur un camion.
Version un peu mûrie :
- Une Mini Transat, le trimaran de 60’ n’étant réservé qu’à une élite et demandant des budgets considérables pour ne naviguer que 3 mois par an.
- Le Mont Blanc dès qu’un mois de juin se libère.
- Désert : plus de Paris Dakar puisque cela ne correspond finalement pas à ma notion de respect de l’environnement et de la personne. Pas de remplacement pour l’instant.
Et pour terminer mes trois citations préférées :
« Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité » Antoine de St Exupéry.
« Une âme aventurière ne peut se réjouir enracinée dans son quotidien » Inconnu
« La chance ne sourit pas à ceux qui lui font le gueule » La Rue Kétanou
18 octobre 2006
Qui?
Qui a eu l'honneur d'être le (ou la) 3000ème visiteurs???
Je viens de créer un autre blog pour MA MINI. N'hésitez pas à aller y faire un tour et à mettre le lien sur vos blogs ou sites web pour faire connaitre mon projet.
Il y a aussi dans la colonne de gauche les PDF de présentation. N'hésitez pas non pus à les faire circuler. Je sais que la mise en page est pas encore terrible terrible, le copier coller, ça l'a fait moyen mais je vais essayer de modifier ça vite... pour faire un truc joli!
http://emiliepetitbon.over-blog.com Objectif 2009, Emilie fait du Mini.
A+ Pour+
Je viens de créer un autre blog pour MA MINI. N'hésitez pas à aller y faire un tour et à mettre le lien sur vos blogs ou sites web pour faire connaitre mon projet.
Il y a aussi dans la colonne de gauche les PDF de présentation. N'hésitez pas non pus à les faire circuler. Je sais que la mise en page est pas encore terrible terrible, le copier coller, ça l'a fait moyen mais je vais essayer de modifier ça vite... pour faire un truc joli!
http://emiliepetitbon.over-blog.com Objectif 2009, Emilie fait du Mini.
A+ Pour+
17 octobre 2006
Bons anniversaires
Y'en a pas mal en ce moment alors je vais faire un tir groupé:
Bon anniversaire à:
Simon le 15
Erwann le 17
Sylvie, Aurore (et ses triplés) le 20
Claire le 28
et j'èspère que j'en ai pas oublié...
En tout cas
a tout le monde!
bisous a vous et
A+ pour +
Bon anniversaire à:
Simon le 15
Erwann le 17
Sylvie, Aurore (et ses triplés) le 20
Claire le 28
et j'èspère que j'en ai pas oublié...
En tout cas
a tout le monde!bisous a vous et
A+ pour +
16 octobre 2006
week end chargé
Vendredi matin.
Tp de plasturgie. Le thermoformage-procédé qui consiste à chauffer une feuille de polymère et ensuite de faire monter un moule avant de faire le vide pour que la feuille ramollie prenne la forme de l’empreinte. C’est notamment comme ça que les pots de Danette sont fabriqués. On a donc fabriqué nos pots de yaourt au caramel, mais ayant fini plus tôt (bon pas le compte rendu d’accord) mais on a pu faire la Deuch, version vanille ! Dommage que ce ne soit pas une 4L.
Bon OK ça fait un embarras de plus dans mon chez moi déjà pas très rangé mais c’est la classe internationale, non ?
Vendredi aprem.
On avait normalement projet, mais il faisait tellement beau qu’après une petite réunion pour redéfinir des rôles, tout le monde est parti de son coté. Du mien je suis allée flâner à la médiathèque. Comme à chaque fois que j’y vais ces temps ci je peux pas m’empêcher d’y passer des heures…à regarder un peu tout et n’importe quoi.
Vendredi soir.
Il y avait à Kervénanec (‘cité’ de Lorient), un spectacle appelé ‘Vide accordé’. C’était gratuit. Entre deux tours, étaient tendues des cordes d’escalades en forme de pyramide un peu. Et trois danseuses, suspendues par leur Grigri (matériel d’escalade qui permet de rester suspendu sur une corde) évoluaient dans l’air. Je suis un peu déçue de me pas avoir pensé à prendre mon appareil photo. Les mouvements de très lent, s’accélèrent au fur et à mesure. Très joli à voir.
Toute la semaine il était possible d’essayer la danse aérienne, j’avoue que si j’avais été au courant, je me serais laissée tenter.
La seconde partie du pestacle, se passait dans un gymnase, au sol. Toujours sur le même principe du plus lent au plus rapide, en revenant au lent cette fois ci. Dans trois coins d’un carré, étaient fixé un anneau. Dans chaque anneau passait une corde. Au bout de chaque corde une poignée. 6 poignées au total. Ca tombe bien puisqu’il y avait 3 filles donc 6 bras.
(ça n’a rien à voir mais ça me fait penser à : Dans chaque coin il y a un chat et sur la queue de chaque chat il y a un chat. Combien y’a des chat ?)
Chacune prenait une poignée et le but du jeu était de garder les cordes toujours tendues pour équilibrer les poids. Et ensuite elles se déplaçaient un peu comme dans les films quand les super-héros doivent passer entre les rayons laser d’un musée ou d’un coffre fort pour aller voler l’objet magique.
J’ai été a ce spectacle avec Simon, Marion et des potes à eux. S et M allaient à un concert ensuite mais je suis allée boire un coup avec leurs potes après. Soirée à ‘La truie et sa portée’, bien sympa. Il y a dans le lot, une créatrice de bijoux, une créatrice de fringues, une journaliste, un mec qui travaille dans le BTP, un qui travaille dans une asso qui s’occupe de commerce équitable, une à la SNSM… pleins de gens différents avec qui il est intéressant de discuter.
Je suis rentrée à 23h30, j’étais un peu naze, j’avais pas très fin et surtout la flème de faire à manger alors je me suis couchée direct.
Samedi.
Ça commence mal. J’avais oublié d’éteindre mon réveil qui sonne à 7h. J’arrive pas me rendormir alors je range les fringues qui s’accumulent par terre depuis… je sais pas quand ! Et puis finalement, 30min plus tard, je me recouche. Je commate un peu, et me lève à 8h30. Je vais au marché acheter mes tomates et clémentines. Et puis vers 10h, je prends la voiture pour aller à PLF. Mais des connards on cassé des œufs sur mon par brise. Je sais si qqn m’en veut mais j’ai déjà retrouvé mes rétros déréglés plusieurs fois… Bon c’est bien gras et ça pue le pourri, à 10h du mat, ça fout limite la gerbe. Au bout de qq k avec les fenêtres ouvertes l’odeur s’estompe.
Petit bricolage de rigueur sur la Mini, posage de s pontets pour l’écoute de foc et c’est enfin parti. On quitte le ponton sous GV seule, on a de la chance, le vent est avec nous. Un petit travers pour quitter le chenal. Il y a dans les 8-10kn de vent et on est en short-polaire, un 15 octobre, la classe internationale non ? On teste un peu tout sur le bateau, le près déjà. Les pontets d’écoute de foc sont bien placés, le foc à une belle gueule. La GV ouvre beaucoup en haut, bon en choquant un peu de chariot et en reprenant de l’écoute, c’est mieux. Même sans soufflet, on prend pas d’eau par le puit de quille. 5-kn selon le GPS portable, y’avait du courrant qui nous aidait mais c’est pas mal. On mage deux choco BN une mandarine et puis on sort les outriggers, le bout dehors et le premier spi. Avec le nouveau bout dehors, son guindant et un peu court, il manque, un mètre en haut ! Mais ça part pas mal sur les vagues, le manœuvres pour une première passent pas trop mal. A part que JB sait pas faire un nœud de chaise, et que l’écoute se barre (heureusement pas complètement), t’es quoi déjà ? professionnel de quoi ? du nautisme ? aaah… bon Ok j’arrête de charrier. Non je trouve que le bateau est facile à la barre et les manœuvres pas compliquées même avec bastaques et compagnie, ça le fait ! Par contre il y a de la longueur de bout et le cokpit devient très rapidement un capharnaüm, une usine à gaz comme on dit mais en faisant le ménage de tps en tps on a pas fait un seul nœud… On monte jusqu’à 7,6kn (avec le courant plus dans le nez cette fois ci). On teste le deuxième spi, trop court aussi. Et dans les 10kn de vent il y moins de 60kg dans l’écoute qui tire les 80m² puisque j’arrive encore à le régler, c’est cool. On arrive même à quiller sur un bord (chut, on dira pas qu’après l’empannage on a oublié la quille sous le vent… erreur de débutant on dira !) Et puis vers 16h, on rentre au port, Eole est avec nous, le vent à tourné, on rentre au portant à notre place, j’appréhende un peu les manœuvres de port sous voile, mais ça s’est bien passé.
Rien n’a cassé. La chariot d’écoute s’est pas mal détendu, la drisse de GV est bouffée jusqu’à l’âme (il était temps de rentrer sinon on se prenait la bôme sur le nez. Check du mât pour vérifier les tensions de haubans, voir que rien n’a bougé, limer la réa de GV avant que notre drisse devienne top courte, une petite crêpe et je rentre à la maison.
Je suis vraiment contente de cette sortie, enfin je vois ce que ça fait de naviguer sur un Mini. Conditions idéales en plus… vivement la prochaine !
Samedi soir.
C’était l’anniversaire de Simon et de deux de ses potes que j’avais rencontrés la veille. On a commencé la soirée chez Guilaine (la journaliste) pour l’apéro, puis on a continué chez Jeremy (du BTP) pour les amuse gueule et fini chez Simon pour manger. Délicieux d’ailleurs le poulet coco. Surtout qu’à le petit déj, j’avais pas mangé vraiment depuis vendredi midi.
Pour cette soirée, le but était de faire des cartes d’anniversaire originale. Pour Guilaine, j’ai peint un bon anniversaire sur un pot en verre et y es planté une plante (wahou !). Pour Jeremy, j’ai écrit Bon Anniversaire en 7 langues différentes sur les petits cailloux, il devra tout remettre dans l’ordre. Et pour Simon, je lui ai raconté un histoire (un peu bidon on est d’accord) avec des photos prises au cours de mes balades.
Je me suis couchée à 4h30, levée à 12h40, petit déj. Maintenant je vous raconte mon WE, il est 14h15 mais je suis un peu en vrac. Mon ventre sait plus trop ou il en est, j’ai mangé n’importe quoi n’importe quand, pas dormi beaucoup, il va falloir que je m’y retrouve pour demain matin. Je vais peut-être aller faire un tour de vélo pour m’aérer les neurones.
A+ pour +
Tp de plasturgie. Le thermoformage-procédé qui consiste à chauffer une feuille de polymère et ensuite de faire monter un moule avant de faire le vide pour que la feuille ramollie prenne la forme de l’empreinte. C’est notamment comme ça que les pots de Danette sont fabriqués. On a donc fabriqué nos pots de yaourt au caramel, mais ayant fini plus tôt (bon pas le compte rendu d’accord) mais on a pu faire la Deuch, version vanille ! Dommage que ce ne soit pas une 4L.
Bon OK ça fait un embarras de plus dans mon chez moi déjà pas très rangé mais c’est la classe internationale, non ?
Vendredi aprem.
On avait normalement projet, mais il faisait tellement beau qu’après une petite réunion pour redéfinir des rôles, tout le monde est parti de son coté. Du mien je suis allée flâner à la médiathèque. Comme à chaque fois que j’y vais ces temps ci je peux pas m’empêcher d’y passer des heures…à regarder un peu tout et n’importe quoi.
Vendredi soir.
Il y avait à Kervénanec (‘cité’ de Lorient), un spectacle appelé ‘Vide accordé’. C’était gratuit. Entre deux tours, étaient tendues des cordes d’escalades en forme de pyramide un peu. Et trois danseuses, suspendues par leur Grigri (matériel d’escalade qui permet de rester suspendu sur une corde) évoluaient dans l’air. Je suis un peu déçue de me pas avoir pensé à prendre mon appareil photo. Les mouvements de très lent, s’accélèrent au fur et à mesure. Très joli à voir.
Toute la semaine il était possible d’essayer la danse aérienne, j’avoue que si j’avais été au courant, je me serais laissée tenter.
La seconde partie du pestacle, se passait dans un gymnase, au sol. Toujours sur le même principe du plus lent au plus rapide, en revenant au lent cette fois ci. Dans trois coins d’un carré, étaient fixé un anneau. Dans chaque anneau passait une corde. Au bout de chaque corde une poignée. 6 poignées au total. Ca tombe bien puisqu’il y avait 3 filles donc 6 bras.
(ça n’a rien à voir mais ça me fait penser à : Dans chaque coin il y a un chat et sur la queue de chaque chat il y a un chat. Combien y’a des chat ?)
Chacune prenait une poignée et le but du jeu était de garder les cordes toujours tendues pour équilibrer les poids. Et ensuite elles se déplaçaient un peu comme dans les films quand les super-héros doivent passer entre les rayons laser d’un musée ou d’un coffre fort pour aller voler l’objet magique.
J’ai été a ce spectacle avec Simon, Marion et des potes à eux. S et M allaient à un concert ensuite mais je suis allée boire un coup avec leurs potes après. Soirée à ‘La truie et sa portée’, bien sympa. Il y a dans le lot, une créatrice de bijoux, une créatrice de fringues, une journaliste, un mec qui travaille dans le BTP, un qui travaille dans une asso qui s’occupe de commerce équitable, une à la SNSM… pleins de gens différents avec qui il est intéressant de discuter.
Je suis rentrée à 23h30, j’étais un peu naze, j’avais pas très fin et surtout la flème de faire à manger alors je me suis couchée direct.
Samedi.
Ça commence mal. J’avais oublié d’éteindre mon réveil qui sonne à 7h. J’arrive pas me rendormir alors je range les fringues qui s’accumulent par terre depuis… je sais pas quand ! Et puis finalement, 30min plus tard, je me recouche. Je commate un peu, et me lève à 8h30. Je vais au marché acheter mes tomates et clémentines. Et puis vers 10h, je prends la voiture pour aller à PLF. Mais des connards on cassé des œufs sur mon par brise. Je sais si qqn m’en veut mais j’ai déjà retrouvé mes rétros déréglés plusieurs fois… Bon c’est bien gras et ça pue le pourri, à 10h du mat, ça fout limite la gerbe. Au bout de qq k avec les fenêtres ouvertes l’odeur s’estompe.
Petit bricolage de rigueur sur la Mini, posage de s pontets pour l’écoute de foc et c’est enfin parti. On quitte le ponton sous GV seule, on a de la chance, le vent est avec nous. Un petit travers pour quitter le chenal. Il y a dans les 8-10kn de vent et on est en short-polaire, un 15 octobre, la classe internationale non ? On teste un peu tout sur le bateau, le près déjà. Les pontets d’écoute de foc sont bien placés, le foc à une belle gueule. La GV ouvre beaucoup en haut, bon en choquant un peu de chariot et en reprenant de l’écoute, c’est mieux. Même sans soufflet, on prend pas d’eau par le puit de quille. 5-kn selon le GPS portable, y’avait du courrant qui nous aidait mais c’est pas mal. On mage deux choco BN une mandarine et puis on sort les outriggers, le bout dehors et le premier spi. Avec le nouveau bout dehors, son guindant et un peu court, il manque, un mètre en haut ! Mais ça part pas mal sur les vagues, le manœuvres pour une première passent pas trop mal. A part que JB sait pas faire un nœud de chaise, et que l’écoute se barre (heureusement pas complètement), t’es quoi déjà ? professionnel de quoi ? du nautisme ? aaah… bon Ok j’arrête de charrier. Non je trouve que le bateau est facile à la barre et les manœuvres pas compliquées même avec bastaques et compagnie, ça le fait ! Par contre il y a de la longueur de bout et le cokpit devient très rapidement un capharnaüm, une usine à gaz comme on dit mais en faisant le ménage de tps en tps on a pas fait un seul nœud… On monte jusqu’à 7,6kn (avec le courant plus dans le nez cette fois ci). On teste le deuxième spi, trop court aussi. Et dans les 10kn de vent il y moins de 60kg dans l’écoute qui tire les 80m² puisque j’arrive encore à le régler, c’est cool. On arrive même à quiller sur un bord (chut, on dira pas qu’après l’empannage on a oublié la quille sous le vent… erreur de débutant on dira !) Et puis vers 16h, on rentre au port, Eole est avec nous, le vent à tourné, on rentre au portant à notre place, j’appréhende un peu les manœuvres de port sous voile, mais ça s’est bien passé.
Rien n’a cassé. La chariot d’écoute s’est pas mal détendu, la drisse de GV est bouffée jusqu’à l’âme (il était temps de rentrer sinon on se prenait la bôme sur le nez. Check du mât pour vérifier les tensions de haubans, voir que rien n’a bougé, limer la réa de GV avant que notre drisse devienne top courte, une petite crêpe et je rentre à la maison.
Je suis vraiment contente de cette sortie, enfin je vois ce que ça fait de naviguer sur un Mini. Conditions idéales en plus… vivement la prochaine !
Samedi soir.
C’était l’anniversaire de Simon et de deux de ses potes que j’avais rencontrés la veille. On a commencé la soirée chez Guilaine (la journaliste) pour l’apéro, puis on a continué chez Jeremy (du BTP) pour les amuse gueule et fini chez Simon pour manger. Délicieux d’ailleurs le poulet coco. Surtout qu’à le petit déj, j’avais pas mangé vraiment depuis vendredi midi.
Pour cette soirée, le but était de faire des cartes d’anniversaire originale. Pour Guilaine, j’ai peint un bon anniversaire sur un pot en verre et y es planté une plante (wahou !). Pour Jeremy, j’ai écrit Bon Anniversaire en 7 langues différentes sur les petits cailloux, il devra tout remettre dans l’ordre. Et pour Simon, je lui ai raconté un histoire (un peu bidon on est d’accord) avec des photos prises au cours de mes balades.
Je me suis couchée à 4h30, levée à 12h40, petit déj. Maintenant je vous raconte mon WE, il est 14h15 mais je suis un peu en vrac. Mon ventre sait plus trop ou il en est, j’ai mangé n’importe quoi n’importe quand, pas dormi beaucoup, il va falloir que je m’y retrouve pour demain matin. Je vais peut-être aller faire un tour de vélo pour m’aérer les neurones.
A+ pour +
10 octobre 2006
09 octobre 2006
cool, cool, cool
Samedi, petit tour a PLF histoire de regler le mat du Mini, de mettre la bôme et la bateau est (presque) prêt à naviguer! Pour samedi prochain (normalement)...
Et dimanche premier entrainement d'hiver à Lorient. J'ai renavigué sur Jibouille le J80. On était 5, je suis un peu arrivée comme ça sur le tas...
Il y avait du vent, 20 -25 kn surement même plus dans les claques. Quelques petits surfs ma fois bien sympa. Le max que j'ai réussi à appercevoir sur le speedo... 13.33kn ! pas mal, on est peut etre montés plus mais pas vu pas pris!
J'étais donc tactitienne et un peu embraque une fois que JP se soit fait mal aux cotes en glissant betement je sais pas trop comment?
Il y avait 2 autres J80 et pas mal de contact, on était tout le temps a recroiser uen fois derrière, une fois devant... sauf après notre pêche aux maquereaux dans la deuxième manche (et en plus on rien peché et perdu la drisse de spi recuperée un peu plus tard) ou on s'est retrouvés definitivement derrière...
S'en est suivi une petite soupe de poisson, et un refaisage de régate au dernier bistrot avant Groix.
A+ pour +
Et dimanche premier entrainement d'hiver à Lorient. J'ai renavigué sur Jibouille le J80. On était 5, je suis un peu arrivée comme ça sur le tas...
Il y avait du vent, 20 -25 kn surement même plus dans les claques. Quelques petits surfs ma fois bien sympa. Le max que j'ai réussi à appercevoir sur le speedo... 13.33kn ! pas mal, on est peut etre montés plus mais pas vu pas pris!
J'étais donc tactitienne et un peu embraque une fois que JP se soit fait mal aux cotes en glissant betement je sais pas trop comment?
Il y avait 2 autres J80 et pas mal de contact, on était tout le temps a recroiser uen fois derrière, une fois devant... sauf après notre pêche aux maquereaux dans la deuxième manche (et en plus on rien peché et perdu la drisse de spi recuperée un peu plus tard) ou on s'est retrouvés definitivement derrière...
S'en est suivi une petite soupe de poisson, et un refaisage de régate au dernier bistrot avant Groix.
A+ pour +
06 octobre 2006
Le subconscient
Y paraît qu’il y a trop de monde dans les facs de psyco, aucun(e) d’entre vous n’est là-dedans ?
Belote.
J’en reviens à l’aviron de la semaine dernière parce que j’avais pas eu le temps de finir. J’étais donc en skiff (je sais pas exactement ce que ça veut dire, mais que ce soit à la voile ou la rame : c’est un très instable et plutôt casse gueule au début !). Quand la nénétte du club d’Aviron du Scorff me demande si j’ai déjà ramé, je lui répond que oui, ce qui est vrai. J’ai déjà fait de l’aviron à Chalon en DUT, puis l’été dernier et cet été en Angleterre. Quand elle me demande si j’ai déjà fait du skiff je répond que oui une fois il y a longtemps. A bien y réfléchir je crois que finalement non. A Lymington, j’ai ramé que sur des yolettes (4 places + barreur) montées en pointe (1 rame par personne) et à Chalon, je me rappelle du double monté en couple (2 rames) mais ils avaient osé nous confier des skiffs !
Bon bref bien que pas très rassurée, je me lance comme si de rien était. Il faut se réhabituer à avoir deux rames et à faire tout toute seule. En fait en yolettes, je ne regardais qu’un truc, le bout de ma pelle. En skiff, je peux vous l’assurer que je l’ai pas fait longtemps, si tu fais ça c’est le bouillon assuré ! Donc je regarde la pointe arrière de mon bateau et tout se passe plutôt bien. On fait (il y avait d’autres bateaux mais pas d’autres skiffs) des aller retours entre le pont de la 4 voies et les piquets (je sais que ça vous parle pas mais ça doit faire dans le km). Je commence à prendre confiance en moi et mes pensées partent ailleurs, je me demande entre autre si l’eau du scorff à cet endroit est salée ou pas, si un skiff ça se retourne vraiment ou si ton poids te fait tomber à l’eau mais le bateau reste à l’endroit ? Je voudrais donc savoir si c’est mon inconscient qui a travaillé ou si c’est mon manque de technique (qui a pris le dessus) et le hasard ? Toujours est –il que Mimi CraCra L’Eau Elle Aime Ca, et donc je me retrouve les pieds dans la vase et de l’eau jusqu’au cou. Bon je fais quoi maintenant ? Ben je sais pas mais en tout cas j’ai mes réponses : l’eau du scorff est légèrement salée et le bateau se retourne en entier parce que par réflexe (humain), tu t’accroches au bateau et tu l’entraînes dans le dessalage. Et puis je ne me posais pas la question mais maintenant je sais aussi qu’un skiff une fois les rames bien positionnées et tenues ensemble est assez stable pour remonter à l’intérieur facilement. C’est sûrement moins conventionnel et joli, mais je trouve ça limite plus facile qu’au ponton ! Après ça rien de très excitant.
Re belote.
Aujourd’hui j’y suis retournée. Et je pensais très fort, non il faut pas que je me retourne au début sinon après je vais cailler.. C’était plutôt venté et qui dit vagues, dit clapot. La nénette me repropose le skiff. Après avoir vu les autres bateaux, je me dis que oui c’est pas mal mais après avoir regardé le scorff je suis comme la dernière fois pas très rassurée. Une fois sur l’eau je regrette. Je galère pour rejoindre le pont de la 4 voies à cause et du vent et des vagues. Je commence à me dire que si c’est comme ça, tout le temps je vais passer mon temps à me remettre droite (dans l’axe de la rivière) et que je vais pas me faire plaisir du tout. Heureusement, une fois le fameux pont passé, on se retrouve à l’abri du vent et une fois le terrain militaire passé, on peut apercevoir le single track du vrai TT de la Schkoumoune d’il y a 3 semaines. Au début on part à 4 bateaux pour aller explorer le scorff, 3 doubles et moi. Mais les mecs (ah les pipelettes !) s’arrêtent toutes les 3minutes et j’arrête de les attendre (en plus moi j’ai personne pour discuter). Je passe le ponton de la chapelle du bon secours et au virage suivant je vois plus les autres bateaux alors je (galère pour) faire demi-tour. Et puis recroise deux bateaux alors je repars avec eux, mais cette fois ci ils vont plus vite que moi et quand je vois plus personne et surtout que ça devient galère parce que la rivière se rétrécit et qu’il y a plein de petits méandres et qu’il faut tout le temps se retourner je refais demi tour. Ca va moins bien dans ce sens là.. vent dans le dos (n’oubliez pas que l’on regarde derrière) et la marée qui se fait aussi ressentir. Revenue au pont de la 4 voies, je refais (une fois de plus) demi-tour pour rejoindre les autres qui reviennent. Et puis c’est l’heure de rentrer. Et une fois le pont passé, retour du vent et du clapot (pire qu’à aller). Les vagues passent par dessus le pont, et je peux vous dire que je suis pas sur Orange II ou Groupama 3 (si seulement), pas 4 mètres au dessus de l’eau, non 10 cm au maximum. Et une vague un peu par le travers, Mimicracral’eauelleaimeça nage au milieu du scorff ! Fuck off ! Tiens l’eau à l’air bien moins salée que la semaine dernière et puis maintenant je sais comment faire pour remonter dans le bateau, et j’y arrive du premier coup. Mais bon à 200mètres du ponton c’est un peu dommage.
Et arrivée au bord, j’avais pas perdu mon sourire (ben non c’est pas une petite baignade de rien du tout qui va me contrarier (je dirais même plutôt au contraire)), les autres me demandent si ça va. Ben oui, ça va ! En tout cas visiblement mes petites baignades ne leur donne pas envie d’essayer le skiff. Bon ben tant pis pour eux, moi je me suis bien fait plaisir et c’est le principal ! Ah au fait, 13,2km en 2h cette semaine.
A+ pour +
Belote.
J’en reviens à l’aviron de la semaine dernière parce que j’avais pas eu le temps de finir. J’étais donc en skiff (je sais pas exactement ce que ça veut dire, mais que ce soit à la voile ou la rame : c’est un très instable et plutôt casse gueule au début !). Quand la nénétte du club d’Aviron du Scorff me demande si j’ai déjà ramé, je lui répond que oui, ce qui est vrai. J’ai déjà fait de l’aviron à Chalon en DUT, puis l’été dernier et cet été en Angleterre. Quand elle me demande si j’ai déjà fait du skiff je répond que oui une fois il y a longtemps. A bien y réfléchir je crois que finalement non. A Lymington, j’ai ramé que sur des yolettes (4 places + barreur) montées en pointe (1 rame par personne) et à Chalon, je me rappelle du double monté en couple (2 rames) mais ils avaient osé nous confier des skiffs !
Bon bref bien que pas très rassurée, je me lance comme si de rien était. Il faut se réhabituer à avoir deux rames et à faire tout toute seule. En fait en yolettes, je ne regardais qu’un truc, le bout de ma pelle. En skiff, je peux vous l’assurer que je l’ai pas fait longtemps, si tu fais ça c’est le bouillon assuré ! Donc je regarde la pointe arrière de mon bateau et tout se passe plutôt bien. On fait (il y avait d’autres bateaux mais pas d’autres skiffs) des aller retours entre le pont de la 4 voies et les piquets (je sais que ça vous parle pas mais ça doit faire dans le km). Je commence à prendre confiance en moi et mes pensées partent ailleurs, je me demande entre autre si l’eau du scorff à cet endroit est salée ou pas, si un skiff ça se retourne vraiment ou si ton poids te fait tomber à l’eau mais le bateau reste à l’endroit ? Je voudrais donc savoir si c’est mon inconscient qui a travaillé ou si c’est mon manque de technique (qui a pris le dessus) et le hasard ? Toujours est –il que Mimi CraCra L’Eau Elle Aime Ca, et donc je me retrouve les pieds dans la vase et de l’eau jusqu’au cou. Bon je fais quoi maintenant ? Ben je sais pas mais en tout cas j’ai mes réponses : l’eau du scorff est légèrement salée et le bateau se retourne en entier parce que par réflexe (humain), tu t’accroches au bateau et tu l’entraînes dans le dessalage. Et puis je ne me posais pas la question mais maintenant je sais aussi qu’un skiff une fois les rames bien positionnées et tenues ensemble est assez stable pour remonter à l’intérieur facilement. C’est sûrement moins conventionnel et joli, mais je trouve ça limite plus facile qu’au ponton ! Après ça rien de très excitant.
Re belote.
Aujourd’hui j’y suis retournée. Et je pensais très fort, non il faut pas que je me retourne au début sinon après je vais cailler.. C’était plutôt venté et qui dit vagues, dit clapot. La nénette me repropose le skiff. Après avoir vu les autres bateaux, je me dis que oui c’est pas mal mais après avoir regardé le scorff je suis comme la dernière fois pas très rassurée. Une fois sur l’eau je regrette. Je galère pour rejoindre le pont de la 4 voies à cause et du vent et des vagues. Je commence à me dire que si c’est comme ça, tout le temps je vais passer mon temps à me remettre droite (dans l’axe de la rivière) et que je vais pas me faire plaisir du tout. Heureusement, une fois le fameux pont passé, on se retrouve à l’abri du vent et une fois le terrain militaire passé, on peut apercevoir le single track du vrai TT de la Schkoumoune d’il y a 3 semaines. Au début on part à 4 bateaux pour aller explorer le scorff, 3 doubles et moi. Mais les mecs (ah les pipelettes !) s’arrêtent toutes les 3minutes et j’arrête de les attendre (en plus moi j’ai personne pour discuter). Je passe le ponton de la chapelle du bon secours et au virage suivant je vois plus les autres bateaux alors je (galère pour) faire demi-tour. Et puis recroise deux bateaux alors je repars avec eux, mais cette fois ci ils vont plus vite que moi et quand je vois plus personne et surtout que ça devient galère parce que la rivière se rétrécit et qu’il y a plein de petits méandres et qu’il faut tout le temps se retourner je refais demi tour. Ca va moins bien dans ce sens là.. vent dans le dos (n’oubliez pas que l’on regarde derrière) et la marée qui se fait aussi ressentir. Revenue au pont de la 4 voies, je refais (une fois de plus) demi-tour pour rejoindre les autres qui reviennent. Et puis c’est l’heure de rentrer. Et une fois le pont passé, retour du vent et du clapot (pire qu’à aller). Les vagues passent par dessus le pont, et je peux vous dire que je suis pas sur Orange II ou Groupama 3 (si seulement), pas 4 mètres au dessus de l’eau, non 10 cm au maximum. Et une vague un peu par le travers, Mimicracral’eauelleaimeça nage au milieu du scorff ! Fuck off ! Tiens l’eau à l’air bien moins salée que la semaine dernière et puis maintenant je sais comment faire pour remonter dans le bateau, et j’y arrive du premier coup. Mais bon à 200mètres du ponton c’est un peu dommage.
Et arrivée au bord, j’avais pas perdu mon sourire (ben non c’est pas une petite baignade de rien du tout qui va me contrarier (je dirais même plutôt au contraire)), les autres me demandent si ça va. Ben oui, ça va ! En tout cas visiblement mes petites baignades ne leur donne pas envie d’essayer le skiff. Bon ben tant pis pour eux, moi je me suis bien fait plaisir et c’est le principal ! Ah au fait, 13,2km en 2h cette semaine.
A+ pour +
05 octobre 2006
stages...
Tous les plans que j'ai trouvé jusque là sont en train de tomber à l'eau, c'est le cas de dire... Offshore challenges (Ellen), Ecover (Golding), les architectes..., Parlier...
J'ai encore une piste que j'espere etre fructueuse... ça devrait se décanter vers la mi-octobre.
Croise les doigts!
A+ pour +
J'ai encore une piste que j'espere etre fructueuse... ça devrait se décanter vers la mi-octobre.
Croise les doigts!
A+ pour +
02 octobre 2006
et yessssss
Et yes,
The Mini is on the water and the mast is on!
Not completly ready to sail but we never was so close.
A+ pour+
Inscription à :
Articles (Atom)