30 novembre 2005

Trop cool.........

J'ai trouvé une embarcation pour ce WE, voila à quoi elle ressemble. Un 12', un peu plus petit que la semaine dernière... Ca risque d'être dur mais il faudrait que je retrouve un peu d'abdos avant! Qqn aurait -il une solution miracle??

Si le 12' vous interresse vous pouvez aller faire un tour sur http://www.skiff.org.au/ . Ce bateau s'appelle Woolf et c'est apparament ce gars (Jim Walshe) qui les construits. D'après ce que j'ai copris Woolf est une marque de coque qu'il a déposé.

Sinon dans les liens j'ai rajouté des sites:
*Sailing Anarchy: pour les voileux qui connaissent pas, site classé politiquement incorrect mais avec plein d'infos qui peuvent être utiles.
*Wetass: pour les voileux aussi, mais les autre speuvent aller faire un tour rien que pour regarder les photos et les vidéos...
*Horse Mouth: ca tourne principalement autours de l'eau aussi, mais autant voile que surf, peche... plein de photos impressionnantes, jolies, insolites....

A+ pour +

29 novembre 2005


Selon vous, c'est une image fixe ou qui bouge?? Posted by Picasa

Quesqu'on s'en fout...

Je suis en train d'écouter Inter et la plus grande nouvelle du jour: c'est l'anniversaire Chirac ( 73ans... si vous avez pas entendu) tu parles d'une affaire! Y'a pas pas plus interressant?
Et allez encore une fois, en une heure ca fait au moins 4fois. Je vais vous dire ce que j'entends en ce moment... plus il devient vieux, plus il devient sage et plus il retrouve sa jeunesse! Qqn peut m'expliquer, je vois pas!

Et puis en parlant du gouvernement j'ai aussi entendu que en 3 semaines et 50km, De Villepin aurait perdu 75 points sur son permis si il avait pas été premier ministre!! Shame! Et puis tant qu'on y est 40 pour le petit Sarco aussi... (enquete AutoPlus)

A+ pour+

Elle est ou l'eau? Posted by Picasa

Road sign Posted by Picasa

panneaux Posted by Picasa

Chapeau melon et bottes de cuir! Posted by Picasa

ma carte bleue ...plut�t opale! Posted by Picasa

des billets australiens avec... la reine d'angleterre! Posted by Picasa

28 novembre 2005


super tee shirt Posted by Picasa

Marcher sur la lune et jouer du digeridoo.

Dimanche : Temps de chiotte, vraiment aujourd’hui, il a quasiment pas arrêté une seconde de pleuvoir, le soleil à commencé à pointer son nez vers 17h quand je décide de rentrer !
Ce matin grâce mat jusqu’à 8h30, l’exploit ! Mais quand je me lève plus rien de rien à déjeuner ni jus d’orange, un tt petit peu de lait, plus de céréales ni de pain, hier soir j’ai eu la flème d’aller faire les courses et Justin n’à rien acheté non plus… je brave donc une première fois la pluie pour aller faire des courses à broadway. Je rentre tripée, il pleut toujours autant. Je fais donc la cuisine pour passer le temps, du poulet à l’ananas, à peu près le seul truc que je sais faire de mémoire !! Vers midi, plus rien à faire, rien à la télé, je profite d’une accalmie (qui a duré le temps que j’arrive au bout de la rue, à peu près 200m !) pour sortir. Les espèces de auvents en métal au dessus des trottoirs (vous savez les trucs moches dont je vous ai déjà parlé) finalement c’est pas plus beau quand il pleut mais au moins ça abrite. Je commence par aller acheter qq fruits au Haymarket. J’ai acheté des Cherry australiennes, elles sont toutes molles et à moitié pourrie, je sais pas si je suis mal tombée ou si elles sont toutes comme ça, mais pas géniales en tout cas. J’ai aussi acheté une red papaye, je ne me souviens pas en avoir mangé une fraîche, je vais goûter, j’ai aucune idée du goût que ça peut avoir, et puis aussi des kiwis. Vu qu’il pleuvait toujours, j’ai décidé d’aller au cinéma. Dans le premier, y avait rien qui me plaisait. Dans le deuxième (ben oui des cinémas y’en a dans tous les centres commerciaux, je crois que je vous ai déjà expliqué), il y avait un film qui avait l’air pas trop mal sur des backpackers qui se baladaient dans l’outback (le désert australien), bon après ça se finissait pas bien, ils se faisaient enlever… bon bref mais il fallait attendre plus d’une heure. Je ressort donc et marche un peu, je vois un panneau Imax, à oui tiens je vais aller là bas… Le Imax en fait c’est des écrans géants ou ils passent des films en 2D et 3D. D’après eux c’est l’écran le plus grand du monde mais j’ai le souvenir d’en avoir vu un très similaire à la Vilette du temps ou on allait passer une semaine qq jours de vacances chez Eliane à Paris avec Mam’s. Oulala ça commence à remonter… A 2pm, ils passent un film sur la faune en Afrique, un espèce de Safari. Ou une heure après à 3pm, un film sur la conquête de la lune et les premiers hommes qui ont marchés dessus. Je choisis cette option, mais il faut attendre une heure. Le Imax se trouve à Darling Harbour, je vais donc faire un tour au shopping centre qui se trouve à qq pas de là… je commence à le connaître par cœur aussi celui là ! C’est là que j’ai trouvé mon super tee-shirt, je vais pouvoir faire la fière en rentrant avec… enfin il sera sûrement caché sous un gros pull à col roulé, mais plus tard ! Je mange un blueberry muffin, ça craint je commence à manger comme les australiens c’est à dire n’importe quoi, n’importe quand et sauter des repas sans que ça me pose vraiment de problèmes, ce que je suis incapable de faire en France… allez savoir pq ! à 2.40 je retourne au ciné, $17 la place pour 50min (j’ai pas le droit au tarif étudiant, ni pour le ciné, ni pour le train, parce qu’ici je suis pas étudiante…c’est pô juste !) c’est pas donné, le ciné je crois que c’est un des rares trucs qui est plus cher qu’en France. Salle immense et très inclinée, lunettes spéciales, qui sont trop grandes et qui te tiennent pas sur le nez, mais bon sans tu vois rien ! Le film est du genre documentaire mais t’as vraiment l’impression d’y être. Je comprends pas tous les commentaires, mais pas trop mal quand même ! Bon ça n’a rien à voir avec un vrai film, mais c’est intéressant, je pense avoir appris certains trucs.
Je passe pour rentrer vers l’outback centre. Leur but premier c’est faire du fric, magasin de souvenirs, etc, etc mais il y a aussi une galerie d’art aborigène, et une petite salle de concert. A 5pm, il y a une explication sur le digeridoo et un mini concert, il est que 4pm mais je décide d’attendre. Je regarde un bouquin, le temps passe vite. Le digeridoo, je pense que si j’arrive à faire un son avec avant le mois de janvier j’en ramènerais un. Ca coûte entre $100 et $1000 suivant si tu veux en jouer ou le laisser accroché au mur ! Le truc est super bien fait et super bien expliqué. En fait, le plus dur c’est d’arriver à faire vibrer tes lèvres à l’intérieur et de respirer par le nez en même temps. Pour l’instant pas très concluant mais je pense qu’avec l’entraînement ça peut marcher !
Au final journée pas trop pourrie malgré le temps, j’ai appris des trucs tout n’est pas perdu… mais je préfère quand même quand il pleut quand je suis au boulot !

A+ pour +

Imax Posted by Picasa

Première expérience en skiff :( 24, :) 28

Je me lève vers 8h, il pleut à sceau…:( Je regarde par la fenêtre les feuilles ondulent légèrement. :) En déjeunant je regarde la télé, je tombe par hasard sur des infos en allemand sur SBS, la semaine dernière plus tôt j’étais tombées sur les italiennes, alors je me dis qu’il y en a peut être aussi en français, je regarde une espère de série pour ados qui se passe sur la grande barrière de corail, débile mais de très belles images. Je rezappe sur l’autre chaîne, c’est de l’espagnol maintenant, je regarde la deuxième partie de la série, bah oui ici aussi y a plein de pub à la télé, surtout que c’est noël… alors. Vers 9h30 je rezappe et ça y est c’est du français, je sais maintenant.:) C’était les infos de vendredi soir… j’ai vu de la neige… des histoires d’enlèvement et de viols de gamines… que des trucs super réjouissants :( en même temps j’étais déjà au courrant de tout puisque j’écoute Inter le soir au boulot par internet.
Vers 10h c’est fini, j’ai plus rien à faire, il pleut toujours :( je décide quand même de partir je sais qu’à pied il me faudra environ 1h40 de marche pas trop trop rapide pour aller au Squadron qui se trouve de l’autre coté du Harbour Bridge et ou j’ai RDV vers 12h00. L’instant que je finisse de préparer mes affaires ça va être bon. Je pars vers 10h10, je sais que j’ai un peu de marge, je trouverais qqch à manger à Kirribilli (nom du quartier ou se trouve le squadron, Luna Park…). J’y vais tranquille et au mur et à fesure le ciel se dégage pour finalement laisse place à un soleil qui chauffe pas mal :). Ah oui je vous ai pas dit, le club je savais pas trop ou il étais mais le plan et gros et lourd alors je pars sans pour la première fois depuis que je suis ici, même pas perdue ! :) En arrivant à kirribilli, je n’ai aucune idée de l’heure mais il y a un marché, comme je ne me suis pas trop arrêtée en route j’y fais un tour. Je trouve aussi à manger, à midi c’était Turque, j’ai pas retenu le nom mais je peux vous le décrire. Deux espèces de crêpes, enfin ça en avait l’aspect mais ça ressemblait plus à ce qu’il y a dans les buritos, les tacos ou les trucs dans ce genre là. Des crêpes de maïs, je pense. Au milieu, des spinachs (pour faire comme Popeye, j’en aurais bien besoin !), de la feta et un espèce de goulache… encore un truc pas vraiment diététique :( mais délicieux :). Je me dirige vers l’endroit ou je pense que doit se trouver le club et j’ai pas trop mal visé… ça mérite un :). Je fais un tour incognito sur le parking comme ça juste pour voir, il y a donc d’un coté les Historical et de l’autre coté les Modern Skiff. (18footers ou encore 18pieds Australiens pour ceux qui n’ont pas suivi la semaine dernière). Il y a une dizaine de chaque, j’ai pas compté mais approximativement. Je monte ensuite dans le club pour essayer de trouver le gars avec qui j’avais discuté sur internet. Je demande au premier gars que je trouve, il me dit qu’il le connaît pas. Je vais au bar, je demande au serveur, il me dit qu’il doit être en bas vers les bateaux qu’il navigue sur un modern avec une étoile bleue à l’avant. Je redescends je regarde aucune étoile, je redemande au premier gars que je trouve il me dit qu’il est pas encore arrivé, il m’emmène vers des gars qui sont entrain de discuter, il leur dit un truc vite fait et il me laisse avec eux. Ils commencent à me poser les questions habituelles :( parce que c’est chiant à la fin (tu t’appelle comment, là a l’accent ils savent déjà que je suis française, alors tu viens d’ou en France, tu fais quoi ici, tu cherches un bateau, a partir de là ça devient intéressant…:) Au bout de je sais pas trop peut être 10min il y a un autre gars qui vient et qui me demande si c’est moi qui cherche à naviguer.. ouhhh la nouvelle à vite fait le tour du parking. “Yes it’s me. “”What’s your name”.” Emilie » (je m’applique pour le dire sinon ils en comprennent pas la moitié). « Oh tu es Français ! » « Yes I am.” “Parfait viens tu peux naviguer avec nous ». :):):) Là il il y a son coéquipier qui arrive, « I’m Matt » » elle est française, c’est bien il faut que j’améliore mon français ! » « le français c’est notre langage secret !! » :) parce qu’au moins je comprends tt ce qu’ils disent :( because it’s bad for my english. La langue parlée est donc un espèce de Franglais ! La vous devez rien comprendre alors je vous explique. Je navigue donc avec Matt et Jeff sur un modern skiff, very lucky :) qui sont deux canadiens (Matt est de Montréal et jeff je sais plus) qui viennent passer l’été ici pour s’entraîner. Leur skipper est en ce moment en Espagne et il sait pas quand il revient parce qu’il attend toujours son visa ! L’interrogatoire continue. La ça commence à se corser. Les questions qui viennent sont du genre sur quoi j’ai navigué avant… ben sur rien qui ressemble de près ou de loin à celui ça… :( Bon c’est pas gagné, c’est pas grave on va sortir tôt pour faire qq manœuvres :):) j’aime bien sortir tôt. Tout le monde avait mis son rig n°1, eux ils avaient mis le n°2 parce que avant que j’arrive ils pensaient naviguer qu’à 2. (comprendre : tout le monde avait mis leur grand mât, grand voile et foc n°1, le plus grand, eux avaient visé un peu plus bas.) Bon c’est pas grave on garde celui là, on est encore léger (comprendre : si j’avais 15 ou 20kg de plus ça l’aurait mieux fait !) On monte dans le bateau encore à terre, Matt me montre l’écoute de foc, il m’explique ce que j’ai à faire quand on sort le spi, m’explique que je toucherais pas à l’écoute parce que j’aurais pas assez de force dans mes petits bras musclés, je veux bien le croire rien qu’à voir la taille du spi ! T’as déjà fait du trapèze ? Ben une fois en 420… (et encore c’était à Gurgy, pour ceux qui connaissent pas c’est l’étang de 11hectares avec une île au milieu et des peupliers tout autours, ou j’ai appris à naviguer). Et quand je suis sortie au trap c’est pas parce qu’il y avait du vent c’est parce que Ben sortait ses épaules de l’autre coté ! j’essaye comme ça a terre, nickel. Changer de coté comme pour un virement, et ressortir de l’autre coté, nickel aussi !Vers 1h30, on sort :). Pas de mise à l’eau :(, il faut donc porter le bateau sur tes épaules :(, pas très lourd comparé à la voilure, mais quand même. Heureusement un mec d’un autre équipage (un autre Matt), vient m’aider ou plutôt porte à ma place :), il m’explique deux trois trucs :). Bon allez c’est parti mon kiki, c’est un foc auto vireur pour l’instant je ne m’en occupe donc pas.. j’équilibre le bateau, pour la sortie, c’est super chaud, il y a des bateaux mouillés partout il faut tirer des bords la dedans, je regarde donc aussi si il n’y a pas de bateaux en dessous. Pour l’instant rien d’exceptionnel, mais juste l’instant d’une seconde alors qu’on fonçait droit sur un quai, le bateau se met à accélérer d’un coup je crois que c’est à ce moment là que je me suis rendue compte sur quoi j’étais montée ! je vous rassure on a viré avant le quai. Une fois sortis de ce dédale, on borde vraiment les voiles et avec à peu près 15noeuds on peut sortir tous les trois au trap ! Wahou :) Pas vraiment de problèmes pour sortir mais d’un seul coup moins de vent, le bateau est hyper réactif je glisse d’un mètre en avant, ça peut paraître rien comme ça mais ça fait bizarre. En fait les trois trap sont pris sur le mat et nous on est plusieurs mètres en arrière, on est tout le temps attiré vers l’avant. Par je ne sais quel miracle, je reste quand même debout tout bien, donc je me rerecule, En fait dans ces cas là, ce qu’il font c’est qu’ils intercalent leurs pieds. Le barreur à des footstrap, lui ne bouge pas, celui du milieu, passe un pied derrière celui du barreur comme ça il est bloqué aussi, et l’autre pied par dessus de celui qui est à l’avant (en l’occurrence moi), ce qui fait qu’il est bloqué aussi. Premier virement. J’ai rien à faire, à part courir vite de l’autre coté et ressortir au trap le plus vite possible. Pour ceux qu’on jamais vu un tel bateau, ils peuvent penser que c’est simple, seulement, déjà il faut réussir à se rentrer correctement en restant debout (avec rien de dur pour te tenir et sur un bateau en équilibre précaire) sinon t’es mort (ou du moins tu nages). Ensuite il faut faire attention de ne pas mettre ton pied entre l’aile et le bateau sinon ça peut faire très mal, ensuite il faut passer sous le hale bas. Puis refaire attention au trou entre le bateau et l’aile sur l’autre tack, et puis ressortir au trapèze. le premier est foiré :(, ça se passe super vite ! Bon je ne suis pas arrivée la première de l’autre coté mais j’y suis arrivée quand même. Le second était beaucoup mieux. Ensuite ils commencent à m’expliquer pour les départ comment faire. Le seul moyen de freiner le bateau c’est le mettre l’aile au vent dans l’eau et de border le foc à contre mais en allant le chercher sur le rail (puisqu’il est autovireur, il n’y a pas de contre écoute) c’est mon job. On essaye deux ou trois fois ça se passe pas trop mal. :) On repart au près pour aller vers la ligne de départ, et la un trapèze mal réglé. Bon ok on ralenti il refait son truc, on repart, il a mal fait son nœud, il tombe, se rattrape je ne sais comment et remonte… mais le bout vole derrière… on abat (pour que le vent viennent de derrière nous et ramène ce bout à portée de main) ; Je le rattrape, il refait son truc, on repart au près, au bout de qq minutes je me demande déjà ou son mes abdos… je crois que le peu de muscles que j’avais à cet endroit est resté avec mon Europe dans le garage chez Lulu. :(. Je raccourci un peu les bretelles de la culotte de trap (c’est de la triche je sais, n’empêche que ça aide quand même pas mal)… On commence à prendre un peu le pli, à rigoler, jeff me dit que je fais déjà mieux l’affaire que le gars de la semaine dernière parce que je sais ce que c’est une écoute ! Effectivement, je suis pas sure que ce soit le bateau idéal pour débuter la voile ! Mais là c’est le drame ! :( ! Une puff peut être 20 noeuds(ou risée, ou survente si vous préférez) un peu plus forte que les autres, et on se retrouve je pense à peu près 4mètres au dessus de l’eau. Pas le temps d’aller choquer l’écoute de foc, qui se trouve plus bas que mes pieds, pas choqué la GV non plus, enfin je sais pas trop de la faute à qui c’est, une combinaison sûrement, mais j’ai pas le temps de comprendre ce qui arrive que je plonge dans le foc, Matt me suis de près dans la GV, et Jeff à du passer par dessus moi puisqu’il est devant le foc, mais j’ai rien vu… en temps normal ça ne me dérange pas ce genre de vol plané mais la 60kg qui arrivent de 4 mètres de haut, et à pleine vitesse dans une voile, ça fait des trous… :(:(:(:( Résultat un trou dans le foc :(:(et un trou dans la GV :(:( . Juste arrivés dans l’eau, tout le monde cherche les autres, tout le monde est la tout le monde va bien, personne ne s’est pris le mât ou qqch qui fait mal, c’est déjà ça. :):) C’est là qu’on s’aperçoit que les voiles sont déchirées, bon ben y’a plus qu’à ressaler, et rentrer pour changer de voiles… :(. Il faut monter à 3 sur la dérive, merci l’Europe ça je sais toujours comment on fait et pour cause je m’y suis pendue plus d’une fois !, pour espérer faire qqch. Un ferry se détourne pour nous éviter :) ; une fois le bateau remis sur la tranche je nage à l’avant pour faire ancre flottante. Le bateau ressale, tout le monde remonte dedans… et on abat pour rentrer vers le port. Matt est décidé à changer de voiles et ressortir aussitôt :). On hisse le spi quand même pour voir ce que ça fait ! et alors la encore accélération fulgurante surtout qu’il y a plus de 15 nœuds c’est sur ! Je sors au trap, sur celui du milieu cette fois ci pour reculer le poids au max et parce que celui qui tient l’écoute de spi est obligé de s ‘asseoir sur l’aile et de bloquer ses pieds sur le bateau tellement il y a de force ! Sensations de vitesse comme j’en ai jamais eu avant en bateau je crois… rien à voir avec le keelboat, c’est 100 fois mieux !!! Deux empannages pour rentrer avec en toile de fond le harbour bridge et l’opéra house :), magique. Avec le soleil et le vent, je suis déjà sèche, j’avais qu’un licra et un short néoprène mais je vous jure que le retour à été quick, pas plus de 5min ! On croise les derniers qui ne font que sortir… je ne sais pas combien de temps on est sorti en tout mais je pense que 30 ou 40min c’est le max. Il faut reporter le bateau jusqu’à la remorque, personne pour m’aider pu**** que c’est lourd ! Matt est décidé à changer ce voiles et repartir, Jeff bcp moins, Moi c’est pas le genre de truc un petit dessalage qui m’arrête mais mon avis compte pas vraiment ! le vent est d’après le club établi à 25 nœuds… Ils ont pas de voiles de rechange, ou du moins ils ont deux n°1 mais qui ne vont pas sur ce gréement la. Au club, il y a des voiles qui appartiennent a qqn mais dont le monde peut se servir, on trouve une GV et un foc n°3 (plus petit que le n°2, donc ça le fait). Pour mettre ou enlever des voiles , il faut enlever une aile et coucher le bateau, mettre un étais que tu prends à la main puisque le foc est directement grée sur l’étais… rien de plus simple non plus… On change donc le foc. La GV n’a pas de lattes et bien sur les lattes de l’autre voile ne vont pas sur celle là… :( Pendant ce temps la, les premiers autres commencent à rentrer sans avoir fini la première manche, il y a trop de vent pour leur rig n°1, ils sont tout heureux parce que d’habitude les autres se foutent de leur gueule parce qu’ils mettent leur petit gréement… Bon bref même pour la deuxième manche on sera pas prêts, :( ou peut être plutôt :) à la limite c’est peut être mieux de naviguer comme ça ! Matt est toujours motivé, mais de voir les autres rentrer les autres démotive un peu plus Jeff… on fini de couper des lattes quand même, il est bientôt 5h, on pourrait sortir une heure juste pour s’entraîner… Après diverses tergiversations, on ne ressortira finalement pas :( dommage du coup je reste un ‘mauvais souvenir’, déchirer des voiles c’est jamais bon, si j’avais été vraiment sailmaker j’aurais pu les réparer mais quand je vois ce que j’ai cousu l’autre jour, c’est même pas la peine ! Finalement on dégrée donc tout le bateau, en même temps que tout le monde, je sais pas si il y a un bateau qui a fini les deux manches !!
Au final je sais donc pas trop quoi penser. Bien sur tu as des super sensations de glisse, c’est génial de voir l’eau 1m50 sous tes pieds qui défile :), t’as presque l’impression de voler :). Mais d’un autre coté, c’est hyper réactif, et il faut faire attention à tous les instants et avoir certains réflexes (qui s’acquirent en naviguant c’est sur), et il faut aussi avoir un physique en béton et être acrobate… J’espère qu’avec le temps je vais quand même garder un bon souvenir de ce bateau, parce que je ne pense pas avoir l’occasion de renaviguer dessus tout de suite, je pense avoir eu un gros coup de chance aujourd’hui :)!! Ils ont mon numéro de téléphone si un jour ils recherchent un équipier :) et que leur skipper ne reçoit pas son visa tout de suite… mais avec des si et des mais on mettrait Sydney en bouteille ! :(

Ensuite je suis rentrée à pieds, en faisant un tour dans Kiribilli et Luna Park mais j’avais milles pensées qui tournaient dans ma tête, je savais pas trop quoi penser et je sais toujours pas d’ailleurs… :(

Bilan :( 24
:) 28

Bon ben au final, c’est donc plutôt mitigé, mais tout ça à cause de cette voile, sinon que du bonheur quand même.
Et puis merci à eux !!!

24 novembre 2005


Voila a quoi pourrait ressembler ce sur quoi je vais naviguer demain... je suis trop impatiente! (merci Eric pour le lien) Posted by Picasa

Les champions du monde! Rien que ca... Posted by Picasa

ceux qui sont interres�s peuvent aller faire un tour sur www.18footers.com.au/AF/
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18' skiff. j'ai eu beau chercher j'ai pas trouv� a quoi ressemblait un historical skiff en tout cas voila a quoi ressemble un 'modern 18' skiff' Posted by Picasa

18' skiff.  Posted by Picasa

*Ma bonne nouvelle du jour.

Enfin c’est une bonne nouvelle pour moi. Et puis aussi pour vous si vous êtes contents que je sois contente… bref !
Comme je ne suis pas venue ici que pour faire du tourisme terrestre, mais aussi maritime, j’ai décidé de me renseigner sur les clubs de skiffs de la baie (pour ceux qui ne savent pas ce que je met une photo). Et puis comme des fois sur les sites il a des forums avec Crew Available, j’ai rempli au cas ou… et puis comme des fois y’en avait pas mais qu’il y avait des mails, j’en ai envoyé au cas ou…
Et regardez ce qui me rempli de joie en cette fin de jeudi après midi :
« Hi Emilie,

Thanks for writing in to us. We should be able to help you out with something. Can you come down to the club this coming weekend?

There is a fleet of Historical 18s, which are replicas from the 1940s. These are very large and fast dinghys that take crews of 6 to 9 people, and there's almost always a boat that needs crew. We *may* be able to get you a quick joy ride on a Grand Prix 18 if one of the skippers are feeling generous. So either way, bring any sailing gear you have with you.

See the attached for maps showing where the club is.

My mobile number is 0417 446 727 if you wish to speak with me.

I'll also forward your email to the guys who run the 12 and 14 foot skiff fleets.

Cheers,
Glen Stanaway »

Je n’ai bien sur aucune idée de ce à quoi ressemblait un 18’ en 1940, mais ce n’est vraiment pas un problème ! Il faut bien découvrir la vie australienne d’autrefois aussi… surtout quand c’est de cette manière.
J’espère aussi vraiment qu’un skipper de grand prix sera dans une good mood et ferra une petite œuvre de charité (ou du moins une BA) pour une petite frog ! Ne vous dites pas que vous etes dégoûtés dites vous plutôt qu’au moins je pourrais vous raconter mes sensations =)
En attendant je sais comment occuper mon samedi (et peut être aussi mon dimanche) c’est donc une bonne chose !

A+ pour + en espérant que les nouvelles pour vous soient aussi bonnes !

PS : si qqn veut des photos, il faut m’offrir un numérique étanche et blindé pour Noël !

23 novembre 2005

tout le monde...

j'espere que j'ai repondu a tout le monde. J'ai mis des photos de la ou j'habite, une photo de moi, et j'ai commencé d'expliquer mon boulot...

si vous avez d'autres questions,
A+ pour+

la salle a manger at au fond la cuisine et la porte au fond la salle de bain Posted by Picasa

le salon Posted by Picasa

ma chambre Posted by Picasa

la vue de ma chambre Posted by Picasa

Doyle Fraser Posted by Picasa

Le plancher Posted by Picasa

J'y suis vraiment Posted by Picasa

le plotter cutter Posted by Picasa

Y'a pas que les balades...

Je vais essayer de vous raconter, clairement, simplement et en expliquant ce que je fais durant mon stage…
Je pense que vous l’avez tous compris je travaille pour Doyle Fraser Sailmaker (fabriquant de voiles) à Somersby à 80km au nord de Sydney, dans la province du New South Wales en Australie.

Commençons par le commencement. Le groupe Fraser est un des leaders dans la fabrication de voiles en Australie (faut bien faire un peu de pub quand même, d’ailleurs j’ai mis leur site net dans mes liens, si vous avez pas encore jeté un coup d’œil). Le groupe Fraser est composé de X lofts qui sont répartis en Australie, mais il y en a aussi un au Japon et un a Dubaï. Tous ces lofts Fraser sont franchisés au groupe mondial Doyle, qui lui est implanté dans plus de 20 pays avec pas moins de 40 lofts de production. C’est pour ça que le groupe s’appelle Doyle Fraser, c’est en fait 2 trucs un peu distincts.
Somersby s’occupe en fait du design et de la fabrication de la plupart des nouvelles voiles pour le groupe Fraser, les autres lofts ne sont que des agents et/ou réparateurs.

Mais entrons dans le vif du sujet. Je pense que de près ou de loin tout le monde a déjà vu une voile ! Vous avez peut être remarqué que c’est en fait un assemblage de plusieurs petits panneaux qui sont cousus (ou collés dans certains cas) entre eux. Ceux qui ont fait un peu plus attention quand ils ont regardé cette voile, ont peut être remarqué qu’une voile n’est pas plate, elle a des creux qui sont placés différemment selon les voiles. C’est grâce a l’assemblage de ces fameux panneaux que l’on obtient le creux. C’est un peu compliqué à expliquer comme ça simplement avec des mots mais en gros :
Toutes les parties hautes des panneaux sont découpées avec une forme arrondie. Quand ce bord va être cousu (parallèlement au bord arrondi) avec son voisin (qui lui est droit), il va le forcer à prendre une forme qui n’est pas naturelle pour lui et donc donner un creux… je suis pas sure d’être très claire…
Bref suivant la forme de ces arrondis (et aussi suivant la disposition et le nombre de panneaux) la voile va avoir telle ou telle forme.

Revenons au design. La première étape est déjà de déterminer les dimensions de la voile (leech, luff, foot soit chute, attaque et pied ou encore avant, arrière et en bas …). Cette étape se fait soit en mesurant directement sur le bateau, soit un regardant sur un ‘rig ou sail plan’, (dessin du gréement). Pour ceux à qui ça dit qqch, on relève en fait les I, J, P, E, LL …etc. etc.
Parallèlement (si ce n’est pas déjà fait), il faut définir ce que le client veut exactement, et surtout le prix qu’il veut y mettre, le ou les matériaux, crosscut, radial…
Une fois que cette étape est terminée, il faut déterminer un moule (en fait c’est pas du tout que la voile va être moulée, pour l’instant ça existe pas encore les voiles moulées), ce qui est appelé moule est la forme idéale de la voile. Une fois ce moule défini, il faut créer la voile elle même. Et comme ce n’est pas possible avec un seul ‘bout de tissus’, intervient ce qui est appelé le ‘panel layout’. Il s’agit d’approcher au mieux la forme du moule, grâce à des bandes de tissus (si vous voulez plus d’infos sur les tissus vous pouvez allez voir sur www.doylesails.com ou sur les sites de fournisseurs, Dimension Polyant, Contender, Bain Bridge international, Challenge ou un truc du genre) sachant que ce n’est pas forcement du vulgaire tissus mais que ce peut être un laminé complexe, et coûteux, voir très coûteux. Je ne vais pas rentrer dans ces détails la maintenant. Si vous voulez je pourrais vous raconter ça un autre jour.
Et approcher le moule parfaitement est impossible. Ou du moins impossible en tenant compte des contraintes économiques ou matérielles… En effet, si les panneaux sont trop petits, cela va nécessiter un nombre important de coutures et donc par la même occasion beaucoup de temps… et comme le temps c’est de l’argent… Il faut aussi voir le fait que si c’est une voile laminée et que les fibres sont coupées trop souvent, il n’y a plus aucun intérêt à la chose. Le but du jeu est donc de trouver une sorte de compromis… ce qui n’est pas toujours chose évidente.
Une fois ces panneaux déterminés il faut également définir la position des lattes (cette étape se fait même avant normalement). Les lattes sont des tiges rigides (qui peuvent en fibres de verre ou de carbone) et qui servent à aider la voile a garder sa forme. Elles peuvent être ‘forcées’, elles partent du mât et vont jusqu’à la chute (arrière de la voile), ou juste partir de la chute et avoir une longueur définie.
Il faut également définir les patchs, ce sont les renforts que l’on trouve aux ‘coins’ de la voile, généralement la ou elle est le plus sollicitée, puisque c’est la ou elle est fixée.
Et puis les ris, quand il y a trop de vent, la surface de la voile est réduite grâce aux ris. Ainsi que les détails genre fenêtres, bandes de visualisation…
La partie design s’arrête à peu près la. Ensuite, vient la partie découpe. La première étape c’est le ‘nesting’. Pour découper les panneaux, à Sommersby ils possèdent un ‘plotter-cutter’ (table traçante et de découpe) de 20m40. Un logiciel (en l’occurrence plotter-pilot ou Tangent) permet de trouver la disposition des panneaux sur la table qui sera la plus efficace (ie, prendra le moins de place possible, donc moins de chutes, donc moins de matière perdue donc argent de gagné (ou du moins de pas perdu)). C’est le nesting. A l’origine cette technique est principalement développée pour les fabricants de vêtements, c’est exactement la même chose. Une fois cette étape terminée il suffit d’envoyer les données à la table traçante qui s’occupe du reste.
L’étape qui suit est celle de l’assemblage, selon la technique que je vous ai exposée au début. Les panneaux sont collés (dans tous les cas mais ce peut être soit parce que c’est une voile collée comme c’est le cas pour la plupart des spi légers soit pour maintenir les panneaux entre eux pour aider lors de la couture. Dans les 2 cas ça ne sera bien sur pas la même colle) . J’ai oublié de dire que la table numérote aussi les panneaux selon les numéros donnés dans le ‘sail design’ ce qui permet de les assembler dans le bon ordre, sinon ce serait vite un bordel monstre !! Pour un spi pour un bateau de 38 pieds (11,57m), soit environ 200m², il y a déjà facilement une 100taine de panneaux !
Ils sont ensuite cousus (si nécessaire). Puis étape de finition, patches…
Elle est ensuite rangée dans son sac et livrée au loft qui l’a commandée.

Bon au final, je ne vous ai pas raconté ce que je faisais, mais c’était pas possible sans vous expliquer déjà comment on fabrique une voile. Ce sera donc pour la prochaine fois… je vous laisse digérer ça un peu d’abord !
Et puis c’est dommage que je doive faire mon rapport de stage en anglais, sinon j’avais déjà presque un paragraphe !!! Shame…

A+ pour+

21 novembre 2005

Dimanche: sydney Olympic Park (la ou y aeu les jeux quoi!)

Dimanche : Je voulais pas me réveiller ni marcher beaucoup… Finalement je pars 9h45, sous un ciel nuageux, j’ai bien fait d’aller à Manly hier. Je savais pas trop quoi faire, alors je vais à la gare, j’achète pour $15, un billet de train valable la journée (aussi pour le bus et le ferry). Et je monte sur un quai au hasard… le train qui arrive dans 12min va en direction de Paramatta, j’ai déjà entendu ce nom mais je sors mon plan parce que j’étais bien incapable de le situer. Je vois aussi qu’il s’arrête à Lidcombe, qui se trouve être près du Sydney Olympic Park, je descendrais à cet arrêt ! Finalement au bout d’un moment il n’y a plus train pour cause de travaux, mais il est remplacé par un bus, que je prends, et je change à Lidcombe pour aller au SOP (Sydney Olympic Park en plus court !). Arrivée sur place, je pensais que ça allait être mort, et que j’allais croiser que des touristes perdus comme moi. En fait pas vraiment. Je vais dire que c’était bondé, mais j’ai vu plus de gens que ce que je pensais voir… Au dôme, il y a le sydney motor show, un espèce de salon de la moto (Max j’ai pensé très fort à toi, tu aurais pu y passer des journées entières, vu le nombre de parkings pleins (que de motos) qu’il y avait rien qu’à l’extérieur). Je suis pas rentrée parce que ça ne m’intéresse pas plus que ça. Je fais un tour vers les bâtiments, ou il y a somme toute plusieurs manifestations, des entraînements de hockey sans glace et sans roller !, des skate parks, une compétition internationale de natation, une compétition d’athlétisme… Je suis rentrée dans aucun, $20 à chaque fois, pour voir un stade…vide, pas d’intérêt. Je me dirige vers le bicentennial park, lui aussi pas mal animé. Il était à peu près midi. Plein de familles qui viennent avec glacières et tout un équipement pire que si ils partaient 15jours en vacances, qui s’installent sous les Sunshade publiques et qui font leur BBQ, public lui aussi. Il y en a un nombre incalculable dans le park. Tout le monde vient avec ses côtelettes, ses saucisses etc… et les font cuire sur ce fameux BBQ. Je pense que t’a intérêt de venir tôt si tu veux avoir une place, c’est impressionnant le monde qu’il peut y avoir. Je mange des lasagnes pour $9,50 dans une espèce de brasserie que je trouve. Et je reprend mon chemin vers Badu Mangroves, je vois des oiseaux locaux (ou peut pas en fait j’en sais rien) comme par exemple les australian Pelicans, black windget stilt, ou les hérons a tête blanche. Les canards par contre je sais qu’on en trouve partout ! Et puis je vais prendre le ferry pour renter sur sydney (on est environ à 15km du centre). Petite croisière d’environ 1h sur la paramatta river. Mais entre le vent réel et le vent apparent (c’était un fast cat), même avec mon super coupe vent vert fluo (c’est pas la couleur qui fait tout !) il ne faisais vraiment pas chaud. Je descend à Darling Harbour, et comme j’ai un ticket de transport illimité je veux essayer le monorail, manque de bol c’est pas le même ticket… je prend un train normal (la flème de rentrer à pieds)… je voulais pas marcher, j’ai quand même bien fait une petite dizaine de bornes aujourd’hui ! Tant pis ça sera pour une prochaine fois !

A+ pour +

carte de la region de sydney Posted by Picasa

the cauldron Posted by Picasa

Telstra stadium Posted by Picasa